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NEOGAÏJINN -

22 décembre 2009

Livre du mois

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CHRONIQUES DE SAN FRANCISCO

d'Armistead Maupin


 


 

 

 

 

"Les seventies sont sur le déclin, mais San Francisco, la fureur au coeur et au corps, vibre encore d'une énergie contestataire. La libération sexuelle est consommée et s'affiche dans les rues aux couleurs d'enseignes et de néons tapageurs. Tout droit venue de Cleveland, Mary Ann Singleton, vingt-cinq ans, emprunte pour la première fois les pentes du "beau volcan". Elle plante son camp au 28 Barbary Lane, un refuge pour "chats errants". Logeuse compréhensive et libérale, Mme Madrigal règne en matriarche sur le vieux bâtiment qui abrite une poignée de célibataires : Mona, rédactrice publicitaire, son colocataire Michael, chômeur et disciple de "l'amour interdit" et le beau Brian Hawkins, coureur de jupons insatiable. Les héros de cette tribu enchantée ont fait le bonheur de millions de lecteurs dans le monde entier, au fil des six volumes de cette saga."

Bon, pour l'instant, je n'en ai lu qu'un entier . J'ai commencé le second mercredi. Dés les premières lignes, les premiers chapitres, je suis rentrée dans le livre, malgré un début tout ce qu'il y a de plus banal : l'emménagement imprévue d'une jeune femme et le départ à zéro de cette dernière dans une ville ultra-libérée, la changeant bien de chez ses parents à Cleveland : Mary Ann s'oppose à tout San Francisco. Cependant, c'est sur ce nouveau départ que repose tout le reste. C'est une sorte de roman feuilleton. Il ne faut pas s'attendre à un grand roman littéraire mais plutôt à un moment de détente, un dépaysement. Pour moi, cela à fonctionner comme cela, et étant en première littéraire, j'en avais ma claque de Voltaire, Flaubert, Zola. C'est la libraire du coin de ma rue, qui a conseillé ce livre à ma mère, qui avait bien compris que j'avais besoin de faire une pause avec le classique. C'est un roman facile à lire, et vraiment drôle. (cf: je retiendrais toujours le moment ou Brian lance à son interlocutrice au téléphone : "Et toi t'es environ aussi libérée qu'un hamster".) 

ze: large;">, helvetica, sans-serif;">Au fur et à mesure du roman, tout les personnages sont liés sans pour autant se rencontrer, et c'est ça que j'ai beaucoup apprécié : une si grande ville que l'on arrive à réduire à l'état de "village" quasiment.Nous sommes dans les années 70, nous sommes à San Francisco, dans une pension dirigée par une logeuse qui propose des joints en guise cadeau de bienvenue. Je me suis trés vite attachée à ses personnages pleins de vie et drôles (et plus particulièrement Michael Tolliver, colocataire de Mona et homosexuel cherchant le grand amour. Beauchamp m'a bien fait fantasmé, don't know why .__.). Il leur arrive toujours des petites histoires "de rien du tout" mais qui font quand même notre délice et on se prend à compatir aux peines de cœur et aux petits soucis quotidiens de Dede, Brian, Michael, Mary-Ann, etc. Armistead Maupin y parle de la communauté gay de San Francisco, de la libération des mœurs, du conflit de générations sur un fond culturel des années 70. Ce sont des thèmes qui me plaisent énormément et qui me tiennent à coeur, car c'est une période que je n'ai pas vécu, mais pourtant, j'aurais aimé! 

Ce qui ma complètement immerger dans l'univers de San Francisco, c'est la précision des lieux, et toutes les références en rapport à cette si grande ville. Je me suis trés vite imprégnée de l'ambiance et de la folie des années 70 de cette dernière, et avec grand plaisir et une ambiance de chasse à l'homme... de sa vie, de quête du véritable soi, de joie et de déception font-family: tahoma, arial, helvetica, sans-serif; font-size: large;">se dégage du roman.

Je vous le recommande pour cette été, à lire sur la plage. C'est se faire plaisir sans trop se torturer la cervelle. rôle, triste, moqueur, ce livre se veut le témoin de toute une époque, de tout un microcosme, celui de San Francisco dans les années 70. Et c'est un régal, de la première à la dernière page. 


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21 décembre 2009

Film du mois

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SCREAM

par Wes Craven (1996)

 


 

 

 

Quel est ton film d'horreur préféré?" ... Si un inconnu m'appelle un soir où je suis seule chez moi et que je me fais griller du pop corn (après avoir fait une teinture blonde), je repondrais sans hesité Scream ! Scream, malgré ses douze ans d'âge, reste encore aujourd'hui un film de référence pour quiconque apprécie le genre "horreur-épouvante-slasher", mais surtout un film de référence pour moi \o/ Malgré que certains le qualifient de nanar, et que d'autres le qualifient de chef-d'oeuvres, Scream peut néanmoins se vanter d'avoir un mérite indéniable, celui d'avoir renouveller au cours des années 90, le genre du slasher qui s'était banalisé avec les suites de sagas comme Halloween, ou encore Jason et Freddy. Il faut avouer que le premier Scream est devenu culte, parce qu'il ressucite ce genre oublié. Cependant, ce n'est pas la seule chose qui rend ce film si culte : Le sujet est original et le fait que cela arrive à une bande de jeunes rends le film un tantinet "drôle" parfois. De plus, le long-métrage est bourré de clins d'œil et de références mais seulement en VO ("Tu te crois dans un film à la Wes Carpenter ?" "Non, c'est pas à toi que je parlais, Fred." dit le directeur au concierge muni d'un chapeau feutre et d'un pull rouge rayé de vert... joué par Wes Craven !). Les phrases cultes fusent ("Et toi quel serait ton mobile mon enfant ?" "L'an 2000 : l'approche de la fin du monde.", "As-tu envie de mourir, Sid ? Ta mère, elle, le souhaitait pas." ). Malgré que Craven reprenne des recettes toutes faites dans de nombreux films d'horreur, l'innovation réside plus dans le fait que Scream est un teenage movie: le scénario est bien ficellé, l'ambiance du film est particulière grâce à cette e sprit trés "teenage" en question qui contribue énormément à son charme. La mise en scène est marié avec brio par Craven: il donne des fausses pistes au point qu'on ne sait jamais qui est le tueur jusqu'au dénouement : c'est le spectateur qui fait sa propre enquête. Le suspense est haletant ! On ne sait jamais qui joue quel rôle, si les crimes ont un mobile profond, où si c'est juste de la pure folie. Craven nous fait un récapitulatif de tout ce qui fait un bon thriller en définitif. A noter que la scene d'ouverture est aussi sanglante que celle de la fin. Cette première scène grandiose qui voit Drew Barrymore jouer avec ses tripes, est certainement l'une des plus magistrales depuis ses 30 dernières années . Jamais un tueur n'avait autant fait lambiner sa victime avant de passer à l'acte.

Le film est d'autant plus réussi avec brio, grâce au concept ingénueux consistant à critiquer gentimment les règles du cinéma d'horreur, tout en les appliquant parallèlement, et ce procédé persiste dans toute la trilogie, comme pour prévenir le spectateur. Wes Craven et son complice de l'époque (scénariste superstar des années 90) Kevin Williamson s'amuse avec les codes du film de genre épouvante - horreur et réingurgite toutes les références classiques comme Halloween. Je le qualifierais, cependant, plutôt comme un thriller et non un film d'horreur à part entière. De plus, il est interessant et prenant, plein de suspense et il est assez réaliste, placé dans un contexte tout à fait possible: Le masque ote toute humanité au tueur. Cependant, le mobile de ce dernier est assez humain malgré que ses actes ne le soient pas: les sentiments sont trés pris en compte. Ce qui est effrayant dans ce film, c'est son réalisme. Scream est bien plus qu'un simple thrller malgré cela : c'est aussi une véritable satire de la société, avec une réflexion intéressante sur l'influence néfaste de la TV sur certaines personnes (est-ce le cinéma qui influence la réalité ou bien le contraire ?), sur la fâcheuse tendance de certains journalistes de s'appropriés des faits divers privés, si horribles soient-ils, pour leur propre carrière. Les acteurs sont extrêmement justes, crédibles et beaucoup m'ont fait changer d'opinion sur eux-même grâce à cela: Courtney cox est fabuleuse en journaliste fouille-merde. Skeet Ulrich bouffe l'ecran et aurait du recevoir l'oscar selon moi. De plus, la BO est exceptionnelle. En résumé, c'est un film d'horreur comique , ponctué de célébrité du petit écran et dont le choix des acteurs est parfait. La musique dés l'apparition de Dewey est géniallissime.
Mais ce film n'est pas que jeu de massacre. D'abord, on assiste à une grande première : Le téléphone portable comme accessoire majeur. Pratique pour un méchant qui peut être partout à la fois. Ensuite, par la voix de Rand Meeks, le fêlé de cinéma, Wes Craven déclare que s'il connait les règles du genre, il préfère en faire sa propre analyse, prendre ce qu'il lui convient et surtout ne se prends pas au sérieux. C'est d'ailleurs la grande force de ce film : Être drôle et décalé. Mais c'est finalement Gale Weathers qui fait la meilleure critique quand, à la fin, elle veut raconter son histoire et commence par ces mots : Mon histoire, et je cite, « dépasse les meilleurs scénarii de films d'horreur ».
Mais, certaines séquences sont un peu répétitives et le niveau de violence du film est assez irrégulier, les deux seules scènes véritablement "gores" étant la séquence d'introduction et le massacre final. A noter également que le film ne fait pas véritablement peur, même si l'on peut sursauter à plusieurs reprises lorsqu'on le voit pour la première fois, ce que je trouve plutôt bien. Un film qui ne fait pas une exagération du gore mais qui est assez rythmé. Pas vraiment de gore, juste du suggéré : c'est ce qui lui donne toute sa force.
Selon moi, ce premier volet est géniallissime. Les deux autres se gâtent, et sont bien moins prenant, mais quand on a vu le premier, on se doit de voir les suivants, c'est bien trop tentant. On y voit de jolie coup de théâtre, malgré que, comme le dit si bien Randy "les films d'horreur se sont complétement sabordés avec leurs suite."

Bon , j'ai complètement adoré ce film \o/ malgré que je ne sois pas une férue de films d'épouvante ou à suspense; Peut-être à cause de mon admiration récente pour Skeet Ulrich? Ouais, encore à mon âge, je bave devant des types inaccessibles, alors que j'ai le mien, tellement merveilleux. *.*

 

18 décembre 2009

mood : relax&on vacation. cool

image_preview__39_June (n.f) : adolescente droguée à l'internet, accro à facebook et mal dans sa peau, entamant un blog critique (films, bouquins, albums, émissions,etc.)


 

Je n'épiloguerais pas sur qui je suis, et pourquoi je suis là. Non, en réalité, j'avais juste envie de partir loin. De changer d'espace. Canalblog, c'est ce qu'il me fallait. Après avoir essayer Skyrock, Blogspot ou MySpace, je suis tombée ici, point final. Je dirais juste que je vis en France, que je suis quelqu'un qui peut être sérieuse comme déjantée. À l'inverse, je suis une grande stressée et insatisfaite. Je ne continue jamais les projets que j'entreprends, je suis une grosse larve feignante dépourvue de motivation, et qui ne tient pas ses résolutions. Mes mésaventures capillaires sont le reflet de mon mal-être et de mon envie de changement permanent. Sinon, j'ai perdu deux kilos, je stresse à mort pour lundi matin et le 29Mars et ma vie est coolissime.

      

 

 

 

               

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